Reventin-Vaugris « sacrifiée » pour un bout d'autoroute

© Bénédicte Rallu

Début 2024, les travaux du demi-­échangeur, situé entre l'A7 et la plaine sportive de Reventin-Vaugris (38), ont commencé. Alors même que les recours déposés par la mairie et les opposants n'ont pas été jugés.

À Reventin-Vaugris, point de violence ni médiatisation comme pour l’A69. Les élus municipaux n’en veulent pas. « Nous n’y gagnerions rien », assène la maire Édith Ruchon. «Nous avons été contactés par des associations de militants, mais nous avons refusé. » Les élus préfèrent la voie légale : vote de délibérations, démission en bloc du conseil municipal, recours, etc.

Pourtant, la colère les habite. «L’une des plus grandes barrières de péage d’Europe » de l’autoroute A7, Vienne Sud, se situe déjà sur la commune. «Ce sont 80 000 véhicules par jour qui défilent, 140 000 en été, assure le premier adjoint Alain Orengia. Ce n’est pas rien comme nuisances ! » Le programme d’investissement autoroutier (PIA), validé par l’État en 2018, prévoit de rajouter un demi-échangeur, c’est-à-dire une entrée et une sortie d’autoroute à hauteur du péage, raccordées à la RN7, au trafic routier déjà dense.

Le réseau secondaire commence à se dégrader

Conséquences : «on ...

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